Project 466980

Les aînés souffrant d'anxiété et d'autres maladies physiques sont plus susceptibles de vivre des complications lors de leur sortie du département d'urgence (DU), ce qui augmente leur risque de revisiter un DU dans les 30 jours suivants leur sortie, pour le même motif de consultation. La COVID-19 et les restrictions sanitaires qui l'ont accompagnée ont fait augmenter le niveau d'anxiété chez les aînés. La pandémie offre l'opportunité d'évaluer l'association entre l'anxiété et les retours précoces au DU. Ainsi, cette étude vise à évaluer l'association entre l'anxiété, la présence de plusieurs maladies physiques et le nombre de retour au DU dans les 30 jours, durant les différentes phases pandémiques. Trois patients par jour, francophones et âgés 65 et plus, ont été recrutés aléatoirement par téléphone après leur sortie de l'unité d'observation du DU de l'Hôtel-Dieu de Lévis (Québec). L'index de comorbidités de Charlson et le Geriatric Anxiety Inventory Short Form recueillent respectivement les types de maladies physiques et le niveau d'anxiété de chaque patient. Le nombre de retours au DU est extrait d'un logiciel administratif. Les patients sont divisés en trois groupes, selon qu'ils ont été libérés avant le premier confinement, pendant ou entre chaque vague de confinement. Des analyses statistiques permettront de vérifier les facteurs associés au nombre de retours précoces. D'autres facteurs tel que l'âge, le revenu, l'éducation, l'isolement social et le motif de consultation seront aussi inclus dans les analyses. Ce projet permettra d'identifier les aînés les plus à risque de revisiter un DU et à cibler des interventions potentielles visant une meilleure prise en charge de ces patients dans l'objectif de diminuer les retours précoces et les coûts associés.